Sablage, aérogommage, hydrogommage

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Il arrive un temps où les opérations de nettoyage classiques ne permettent plus de venir à bout des salissures couvrant une surface. Le décapage constitue alors la meilleure solution. Le sablage, l’hydrogommage et l’aérogommage reposent sur le même principe et pourtant, il y a quelques différences qu’il est important de comprendre.

Qu’est-ce que la technique de sablage ?

L’opération de sablage consiste à projeter un abrasif sur la surface encrassée. La projection en question se fait à très grande vitesse via un système à air comprimé. C’est une méthode particulièrement efficace pour éliminer les couches superficielles détériorées par le temps. Sous l’effet de l’abrasif, les vernis et peintures se décollent facilement. De plus, la surface est automatiquement désoxydée.

On utilise principalement du sable mais malgré son appellation, le sablage peut également se faire avec un autre matériau abrasif. Le choix de la substance est déterminé par les caractéristiques de la surface. Il est donc indispensable que des professionnels établissent un diagnostic en amont.

Il est primordial d’ajuster la pression avant de commencer les techniques de nettoyage afin de retirer toute trace de salissure sans rayer la surface traitée. Il faut également préciser que cette technique est déconseillée si le support à décaper est de nature fragile.

Il est indispensable de confier la tâche à des techniciens disposant d’un équipement de protection adéquat, le nettoyage provoquant beaucoup de poussières. Concernant l’ensemble des techniques de décapage (sablage, hydrogommage, aérogommage) il faut effectuer un audit des surfaces à décaper et s’entourer de professionnels du nettoyage qui sauront vous préconiser une méthode plutôt qu’une autre.

technique de décapage

Le principe de l’hydrogommage

L’hydrogommage permet également de décaper en projetant un mélange qui est cette fois à base d’eau. La quantité de poussières est donc naturellement réduite en comparaison avec la technique précédente. Les micro-granulats intégrés à la préparation peuvent se composer de silicate de verre ou de calcite de craie. L’utilisation de micro-granulats de carbonate de soude est également envisageable. Ce sont de ce fait des éléments non-chimiques, projetés à basse pression sous forme de jets tourbillonnants.

L’abrasion provoquée par cette technique est ajustée de manière à enlever les salissures sans détériorer le support. La pression est de ce fait réglée au cas par cas pour garantir des résultats optimaux, ce qui demande une parfaite connaissance des matériaux traités et des précautions qui s’imposent dans le cadre de leur nettoyage et/ou rénovation complète.

Il est tout à fait possible de décaper des supports fragiles (façades de monuments classés, par exemple) en ayant recours à cette méthode sans endommager le support. Le rendu est parfaitement homogène, ce qui permet par la suite d’aboutir à une esthétique uniforme à l’issue du processus de rénovation.

Quelle différence avec l’aérogommage ?

Ici aussi, la surface est mise à nu par micro-abrasion. Sous l’effet de l’air comprimé, une substance gommante contenant un granulat neutre est projeté en très basse pression. Cette dernière oscille entre 0,5 et 5 bars, le réglage étant dépendant des spécificités de la surface à traiter. Le niveau d’encrassement, la nature des salissures, le matériau à nettoyer ainsi que le type de revêtement à retirer font partie des éléments pris en compte par les techniciens en charge du décapage par aérogommage.

Cette méthode permet de décaper les objets fragiles sans les rayer. Elle est adoptée en vue d’éliminer les moisissures, les couches superficielles comme la cire et la peinture mais aussi les salissures causées par la pollution et l’oxydation. On parle donc d’une solution polyvalente principalement plébiscitée dans le cadre des ravalements de façades et le décapage complet de supports en métal.

Ces trois techniques de décapage peu invasives permettent donc de traiter des surfaces dont l’état d’encrassement est plus ou moins avancé. Le choix de la méthode ne peut se faire sans une évaluation préalable du support. Par ailleurs, chacune de ces opérations exige un savoir-faire spécifique. Il est donc indispensable de faire appel à une entreprise spécialisée.